Des zones humides pour les villes de demain : épuration des eaux et baignade urbaine, en avant vers Paris 2024 !
Au-delà de l’adaptation au changement climatique, de l’apport de nature en ville et des effets sur le bien-être, un autre intérêt des zones humides gagne en visibilité depuis l’annonce des Jeux olympiques de Paris 2024 : l’épuration des eaux, en particulier de baignade.
En effet, Paris s’est engagé à rendre la Seine baignable d’ici 2024 pour accueillir les épreuves de 10 km nage libre et du triathlon. Or les zones humides (mares, bras morts, ripisylve ou encore prairies inondables) peuvent à la fois filtrer les eaux de pluie –et les déchets et pollutions avec elles– avant qu’elles ne rejoignent les rivières, et éviter que les stations d’épuration ne débordent en cas d’orage. Et ce, alors que les eaux de pluie sont l’une des quatre grandes causes de la pollution de la Seine !*
Plus encore, les milieux humides sont capables de dépolluer les eaux des cours d’eau en filtrant, absorbant et transformant les polluants grâce à leur végétation et à leurs bactéries !
Parc départemental des Hauts-de-Seine du Chemin-de-l’Île à Nanterre et ses 7 bassins filtrants pour rendre l’eau de la Seine baignable dans une piscine. 1er prix de la catégorie Espaces verts et paysages, 11e Grand prix de l’Environnement des villes d’Île-de-France en 2007
Parc du Chemin-de-l’Ile CC by Ariel Kogan
Tous ces aspects positifs des zones humides en milieu urbain se traduisent, fort logiquement, en création de valeur pour les villes.
*Avec les rejets des péniches, les problèmes de raccordement et de traitement des stations d’épuration.