Gérer le territoire de la
Réserve de la plaine des Maures

Dès sa prise de fonction, le SNPN s’est attachée à officialiser un Comité de suivi interne à l’association. Ainsi, outre le président, la trésorière et la directrice générale, 4 administrateurs se sont engagés à accompagner au fil de l’eau le consultant en charge de conduire la dynamique d’installation et les équipes techniques dans la réflexion et les choix à opérer. Cette implication est précieuse et permet d’assurer un lien permanent et direct avec la gouvernance de la SNPN.

La période d’installation de notre gestion qui a suivi s’est appliquée à répondre à deux aspects particulièrement prioritaires :

• les (nombreuses) attentes formulées localement afin d’assurer la continuité de service.
  Les parties prenantes du territoire ont été rencontrées afin de présenter ou préciser les intentions de ce nouveau gestionnaire inconnu localement. Ce minutieux travail a permis de présenter la SNPN et de recueillir les demandes des partenaires. À cet égard, la SNPN note avec un grand intérêt que la très grande majorité des acteurs du territoire souhaitent reprendre un contact régulier et direct avec le gestionnaire de cette réserve naturelle pour trouver des éléments de réponses concrets à de nombreuses problématiques liées à l’application du décret qui fixe les « règles du jeu » dans ce territoire.
• la structuration d’une équipe technique de gestion à recruter.
  La SNPN s’est attachée à organiser le recrutement des équipes de gestion. De nombreux recrutement ont été effectués, à commencer par celui du Directeur de la réserve en la personne de Pascal Truong. La conservatrice, Chloé Dambrine, a été nommée, deux Gardes-animateurs (Cyril Rodriguez et Célia Colin) et une Assistante de gestion (Safia Sedkaoui) ont également été engagés.  Nous comptons également un chargé de suivis botaniques dédié à l’opération Aux arbres citoyens (Thibault Dragon). L’équipe n’est actuellement pas complète et des recrutements sont en cours.

La SNPN s’est attachée, avec une aide précieuse des anciens agents de la Réserve naturelle et des services de l’état, à organiser les premières réunions de travail sur les sujets majeurs et urgents que sont notamment les travaux à mettre en œuvre en hiver pour sécuriser les ouvrages DFCI (défense de la forêt contre les incendies). Ce sujet de la DFCI est particulièrement sensible sur la réserve naturelle. Plusieurs réunions ont ainsi été conduites avec les acteurs concernés (SDIS, mairies, les 3 EPCI, l’état, le conseil départemental, l’ONF…) pour s’entendre sur la programmation des travaux à réaliser et la manière de les réaliser dans la réserve naturelle pendant les dates autorisées qui s’étendent entre le 15 octobre et fin février, pour limiter les impacts sur la Tortue d’Hermann notamment.

D’autres travaux ont été menés avec l’ONF et l’Association syndicale libre de gestion forestière de la suberaie varoise pour permettre l’exploitation de bois brûlés dans la réserve naturelle. Les travaux ont été engagés et devraient permettre d’atteindre les objectifs qui sont notamment de réduire les matières combustibles disponibles, toujours dans un objectif de réduction du risque incendie.

Enfin, concernant le retour du pâturage au cœur de la réserve naturelle que le code forestier interdit pendant 10 ans après un incendie, une partie des sollicitations a été acceptée sur des secteurs de moindres sensibilités environnementales.