Pour une démocratie de l’eau : Entretien avec Frédéric Denhez

Gorges de l’Ain. Photo : Pierre Antoine Laine/Adobe Stock

L’été 2022 nous a confrontés encore, et violemment, aux incendies et à la sécheresse sur notre propre Terre. Comme tous les records, les minimums de pluviométrie enregistrés en juillet et en août sont faits pour être battus, ce qui n’est pas de bon augure pour les années et les décennies à venir. Que peut donc, et que doit donc, nous enseigner cette évolution spectaculaire de la disponibilité en eau sur notre territoire ?

Questions : François Moutou

Réponses : Frédéric Denhez

Ingénieur écologue de formation, Frédéric Denhez est auteur, journaliste et conférencier. Il investigue et vulgarise les questions environnementales dans de nombreux ouvrages et des chroniques régulières sur France Info, BFM ou encore France 5. Depuis 2020, il anime chaque mois le webinaire C dans l’sol.

Texte initialement publié dans Le Courrier de la Nature n° 334, septembre-octobre 2022.

Voilà déjà quelques saisons que vous suivez les données météorologiques, en particulier les chiffres relatifs à la pluviométrie sur la France. Peut-on déjà confirmer que les précipitations évoluent, et, au-delà du constat, est-il possible de suggérer des tendances futures, à quelle échelle de temps ?

Le constat actuel est que la France reste un pays de la zone tempérée avec une pluviométrie globale qui pourrait (je parle ici au conditionnel) ne pas beaucoup évoluer sur la première moitié du XXIe siècle. Cependant, au sein du territoire, il semble apparaître trois zones avec des tendances différentes. La France serait alors coupée en trois. Au nord d’une ligne allant de Rouen à Strasbourg, il y aurait une augmentation de la pluviométrie par rapport à ce qui a été connu durant le XXe siècle. Inversement, au sud d’une ligne Bordeaux-Grenoble, il pourrait y avoir jusqu’à 15 à 30 % de baisse. Les étiages des rivières y seraient alors de 50 % plus élevés. Entre les deux lignes, peu de changements sont anticipés dans les précipitations. Ces données sont fournies par des modèles proposés par Météo France (notamment le modèle Drias-2020). Ceux-ci semblent assez robustes, mais cachent encore deux phénomènes. Premièrement, les saisons pluvieuses se décalent vers l’hiver, avec peut-être des augmentations de 40 % à cette saison par rapport aux moyennes enregistrées lors des décennies précédentes ; inversement, les étés seraient plus longs et plus secs, avec une perte globale de 20 à 47 % de la pluviométrie, toujours par rapport au XXe siècle. Or l’été correspond au moment où la demande en eau est maximum, pour des usages plus nombreux. Les difficultés rencontrées durant l’été 2022 ne peuvent donc que se reproduire. À cela s’ajoute une modification dans le type même des pluies à venir. Les averses régulières et « généreuses » seraient remplacées par des chutes d’eau nettement plus violentes, avec beaucoup plus de ruissellement en surface et moins de pénétration dans les sols, là où ils restent accessibles aux précipitations. Les prévisions deviennent néanmoins plus aléatoires globalement, et plus difficiles à localiser et à quantifier à de petites échelles. En résumé, le réchauffement accentue l’existant avec des hivers plus doux et plus arrosés, des étés plus chauds et plus secs, des intersaisons plus brutales. [1]

De tels changements entraîneront nécessairement des conséquences lourdes sur de nombreuses activités humaines. Peut-on déjà les cerner ?

On peut penser tout de suite à l’agriculture, qui nous nourrit et nourrit aussi beaucoup nos animaux d’élevage. Le blé est une céréale qui pousse au printemps, à une saison où les précipitations seront encore présentes, alors que la croissance du maïs a lieu en plein été et donc – de plus en plus – en pleine période de sécheresse. Comme sa production est essentiellement destinée à l’alimentation des animaux ruminants (bovins et ovins) et des monogastriques (porcs et volailles), il faut sans doute imaginer une adaptation des pratiques, soit en remplaçant le maïs par une plante supportant mieux un climat plus chaud et plus sec, comme le sorgho, soit en diminuant la part animale de notre alimentation. Cela libérerait des surfaces actuellement dédiées au maïs vers d’autres productions. Les choix ne seront donc peut-être pas les mêmes au nord (où, plus d’eau demeurant disponible, le choix des productions pourrait rester individuel) et au sud (où le manque d’eau pourrait conduire à décider selon un processus collectif de remplacer les cultures les plus gourmandes).

Cela impose d’ailleurs toute une réflexion sur l’usage des terres agricoles et de leurs sols, en fonction des régions et du (nouveau) climat local. Les grandes cultures céréalières, dans le cycle desquelles la terre est profondément labourée puis laissée nue plusieurs semaines, coûtent en eau, en matière organique et donc en biodiversité du sol. Il faut avoir pour objectif la qualité des sols. La « directive sols » européenne a d’ailleurs été réécrite en ce sens, mais n’a pas encore été adoptée (elle le sera peut-être en 2023) ; pour l’instant, il s’agit seulement d’un texte préliminaire du Parlement. Remplacer une partie de ces surfaces céréalières par des prairies redonnerait de l’herbe aux vaches, ce qui n’est pas si mal. Si les ruminants domestiques ne mangeaient plus que de l’herbe, les conséquences économiques, sociales, sanitaires, politiques, agricoles, « biodiversitaires » et climatiques seraient assez considérables. Les prairies gardent beaucoup mieux l’eau que la terre nue et sont par ailleurs d’excellents puits de carbone. Dans ce contexte, les dernières zones humides, les tourbières, les petites rivières, tout ce qu’on appelle le « petit chevelu hydrographique » souvent encore peu aménagé, deviendrait une richesse locale enfin reconnue.

Un cas particulier, tristement contemporain, est celui du coût de l’eau utilisée lors des incendies. Comment cela se passe-t-il dans des pays comme l’Australie, les USA, la France ? Cette eau ne peut, ne pourra pas rester presque gratuite (en moyenne, 4 €/m3 en France), ne serait-ce qu’en pensant au coût du transport et de son traitement par exemple.

Champ de maïs irrigué (Alsace).

Vous avez utilisé l’expression « eau cachée ». Pouvez-vous l’expliquer ?

Puisqu’il faut de l’eau pour faire pousser une plante, si la production correspondante est exportée, ou importée, il faudrait logiquement associer à cet échange, le plus souvent de type commercial, le volume d’eau qui a été nécessaire à sa croissance. C’est ça, l’eau cachée. La dépendance d’un pays aux importations alimentaires est en fait une dépendance à l’eau. Quand la Tunisie, faute de disposer d’assez d’eau, privilégie l’eau de boisson à l’eau d’irrigation, elle est obligée de faire venir de la nourriture d’ailleurs, et donc, elle importe l’eau qu’elle n’a pas. Toutefois, il faut manier ce concept avec doigté : quand on dit « 1 kg de bœuf équivaut à15 000 l d’eau », c’est faux. Ce chiffre extraordinaire, issu d’un vieux rapport de l’Organisa- tion des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), avait été corrigé par la FAO elle-même très peu de temps après sa publication. Il s’agit d’une moyenne mondiale qui est tirée vers le haut par les centres d’engraissement intensifs californiens et australiens (« feedlots »). Des centres installés là où il n’y a pas d’eau : elle est importée. Tandis qu’une vache qui mange de l’herbe en Normandie ou en Irlande ne consomme pratiquement que de l’eau de pluie. Le volume d’eau pour fabriquer 1 kg d’entrecôte est dans ce cas très faible : une centaine de litres d’eau de pluie, prélevés par un animal sans interrompre le cycle de l’eau. Il faut donc poser la question de l’origine de l’eau des produits alimentaires, ce qui conduit à s’interroger sur le coût associé à cette eau « cachée ». Faudra-t-il, et comment, le prendre en compte? C’est la notion « d’empreinte eau », que l’on peut calculer pour n’importe quel produit (par exemple une batterie de voiture électrique…), que connaissent bien les spécialistes, et qui devrait perfuser chez les politiques et nous autres consommateurs.

Inévitablement, on arrive à la question majeure de la gestion, de la gouvernance de la ressource en eau. Les modalités sont tellement nombreuses et variées dans le monde. Qu’en est-il en France aujourd’hui ?

Dans ce domaine, l’organisation française est plutôt pertinente et souvent recopiée à l’étranger. La ressource se partage entre six « agences de l’eau », créées en 1964, positionnées autour des bassins hydrographiques des fleuves français (Artois-Picardie, Rhin-Meuse, Rhône-Méditerranée-Corse, Adour-Garonne, Loire- Bretagne, Seine-Normandie). Il existe alors autant de Schémas directeurs d’aménagement et de gestion de l’eau (Sdage), décidés par les comités de bassin où siègent élus de la République, représentants de l’État et usagers de l’eau (agriculteurs, industriels, associations) pour être mis en œuvre par les agences.

Enfin, ces grandes entités sont elles-mêmes divisées en sous- bassins versants pour chaque rivière. La gestion locale est confiée à des commissions locales de l’eau (CLE), qui fonctionnent comme les comités de bassin et délèguent la réalisation de leurs objectifs, déclinés dans un Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau (Sage), à des établissements publics et territoriaux de bassin (EPTB). Au-delà de la diversité des sigles et de la complexité des montages, il faut noter que des élus sont présents à chaque niveau, et que les structures sont collégiales. Ces commissions locales et ces comités de bassin permettent d’échanger sur l’eau, donc sur l’environnement et finalement sur la gouvernance des territoires. Globalement, l’implication des élus locaux est importante, certains étant d’ailleurs bien formés aux techniques associées à la gouvernance de l’eau sur les territoires. Cette compétence est importante, car avec la raréfaction de la ressource qui s’annonce, la gestion ne pourra plus – et ne peut déjà plus – s’effectuer à la seule échelle des six grandes agences de l’eau, mais devra opérer à une échelle nettement plus fine, celle des EPTB, avec la participation essentielle des acteurs locaux directement concernés. Une cohérence globale reste nécessaire, mais elle ne sera plus suffisante.

Pourriez-vous donner quelques exemples concrets de difficultés et de solutions ?

Voici quelques illustrations. Les situations sont variées mais chacune montre que des réponses existent. Dans le cas de l’agence Adour-Garonne, il a été calculé que la différence entre les quantités d’eau disponible et les besoins annuels pourrait afficher un déficit de 1,2 milliard de m3 à l’horizon 2050. Ceci tient compte de l’évolution du climat et de la démographie locale. Aujourd’hui, le total des réserves mobilisables dans ce grand bassin versant est de l’ordre de 640 millions de m3. Il n’y a pas encore de réponse globale, mais certaines municipalités y travaillent, en lien avec le monde agricole. Typiquement, la question du maintien de l’irrigation du maïs est posée dans la région Occitanie, comme celle des fameuses « bassines », ces retenues d’eau voulues par certains agriculteurs, (on retient l’eau dont n’a pas besoin en hiver pour la consommer en été) refusées par les écologistes (on ne retient aucune eau pour ne pas priver les nappes et les rivières), qui méritent autre chose qu’un vieux débat manichéen ; même les paysans les plus « écolos » reconnaissent que dans le Sud-Ouest, sans irrigation, on ne produit pas grand-chose. Autre exemple, la ville de Mont-de-Marsan qui chauffe certains quartiers l’hiver grâce à la géothermie : de l’eau est récupérée en profondeur, circule en surface pour réchauffer, se refroidit, mais est ensuite conservée en bassin. L’été, elle sert ainsi à irriguer des cultures locales, ce qui permet d’éviter d’avoir à pomper l’eau dans la rivière.

De l’autre côté du pays, tout au nord, dans ma région, la situation est globalement meilleure. La géologie et les précipitations aident bien. Pas moins de 98 % de l’eau potable sont ici issus des nappes phréatiques, dont 94 % utilisés par les citoyens et donc très peu par l’agriculture. Malgré tout, à l’échelle de la région il y a des différences dans la disponibilité en eau, en partie dues au sous-sol mais aussi à la géographie. Des canalisations envoient de l’eau depuis le Pas-de- Calais vers le Nord, pour compenser des déséquilibres locaux. La ville de Dunkerque doit une bonne partie de son eau potable à un gros tuyau qui part de l’Avesnois, situé au sud du département du Nord. Dunkerque est menacée par la montée du niveau de la mer, comme toute la région située derrière et qui s’étend jusqu’à Saint-Omer, les Wateringues. C’est un polder gagné sur l’eau au XIIIe siècle. On y cultive et on y vit grâce à des pompes qui refoulent à la fois l’eau de pluie, qui s’abat de plus en plus brutalement, et l’eau de mer qui pénètre un peu plus chaque année. Tant que les collectivités paient les 600 000 euros que coûtent ces pompes chaque année, les Wateringues et Dunkerque ne seront pas davantage menacés. Mais avec la hausse du coût de l’électricité ? Est-ce cher comparé à l’enjeu? Comment calculer ?

Partout en France, les Sage et les EPTB concernés devront anticiper les tendances à venir et tenir compte des différences de dispo- nibilité en eau au sein même des régions. Certaines associa- tions d’élus y travaillent déjà, comme l’Association nationale des élus du bassin de Saint-Omer-Dunkerque (ANEB) qui a tenu un congrès à Amiens en octobre 2021 autour de ces questions. Clairement, une mobilisation importante est en cours.

Irrigation de jeunes plants de vigne, en Savoie. On distingue au loin les neiges et glaciers alpins, réservoirs d’eau douce… pour combien de temps ?

En ce qui concerne cette ressource en eau, doit-on parler de « bien commun » (qui appartient à tout le monde, mais cette notion n’existe pas dans le droit français) ou de « res nullius » (une « chose sans maître ») ? Le sujet est ancien, largement développé par Elinor Ostrom, prix Nobel d’économie en 2009. [2]

Les questions de droit sont vraiment complexes. C’est parce que l’eau est « res nullius » et n’appartient à personne qu’elle peut être appropriée. Mais cela n’est valable que quand elle coule, dans le cas d’un fleuve ou d’une rivière. Ce n’est plus vrai pour une source ou un plan d’eau, possiblement et légalement privé. Et en même temps, on peut dire que l’eau d’un cours d’eau est, par nature, un bien communautarisé. Elle crée un lien entre ceux du dessus (amont) et ceux du dessous (aval). Si les premières cités ont vu le jour au bord de certains fleuves, c’était bien pour partager cette ressource au sein de la communauté. Les juristes travaillent toujours sur cette question majeure.

Aujourd’hui l’enjeu qui se pose peut-être davantage est celui de la cohérence entre certains textes d’aménagement issus de différents domaines. En effet, les Sage ne sont pas opposables aux Pans locaux d’urbanisme (PLU) ni aux Schémas de cohérence territoriale (Scot) – encore des sigles –, qui sont des documents de planification territoriale. S’ils l’étaient, peut-être un maire se verrait-il empêché de signer un permis de construire par le président d’un EPTB, en raison du fait que l’aménagement prévu puiserait en été bien trop d’eau par rapport aux capacités de traitement de la station d’épuration locale. L’eau nous apprend qu’une réelle solidarité est nécessaire à tous les niveaux de gestion de la ressource d’une part, et à tous les niveaux du bassin versant, entre l’amont et l’aval, d’autre part. Il est regrettable que la fiscalité actuelle ne reconnaisse pas le travail essentiel rendu « gratuitement » par le haut des bassins versants dont la seule présence, quand ils sont dans un bon état naturel, assure des services écosystémiques majeurs, comme alimenter l’aval en eau de qualité et protéger l’ensemble des crues. La quantité d’eau disponible n’est pas le seul critère. La question de sa qualité est évidemment majeure. Or, les « infrastructures naturelles » telles que le petit chevelu hydrographique, les prairies et les tourbières jouent un rôle considérable dans l’équilibre général des réseaux hydrographiques.

La politique des agences est donc essentielle. Les élus l’ont bien compris. Au-delà, le rôle de médiateur devrait s’avérer bien utile et se développer pour expliquer et aider aux meilleures décisions pour l’intérêt général. Il faut pour ce faire des acteurs reconnus, acceptés dans ce rôle. On peut imaginer les trouver au sein des parcs naturels régionaux (qui sont regroupés au sein d’une fédération nationale), voire dans les centres permanents d’initiatives pour l’environnement (CPIE). Les 80 CPIE sont en effet des « facilitateurs d’action commune en territoires dans le but d’accélérer la transition écologique ». D’autres acteurs peuvent encore intervenir à ce niveau.

Existe-t-il quelques signes positifs déjà perceptibles ?

Les regards se portent sur l’agriculture, mais ce n’est pas le seul secteur où des progrès sont nécessaires. Bien sûr il y a la question de l’irrigation, mais nous avons vu que l’on peut aussi remplacer des plantes gourmandes en eau par d’autres, plus résistantes, ou ne poussant pas pendant la saison chaude et sèche. Mieux anticiper l’évolution climatique et les contraintes associées semble possible avec une nouvelle génération d’agriculteurs, peut-être moins dépendants des conseillers agricoles et des machines. Les raisons économiques vont certainement jouer et favoriser des changements. De nouvelles pratiques, comme la conservation des sols, moins gourmandes en diesel à l’hectare, vont enclencher le début de basculement, déjà en cours. Bien sûr, il subsiste quelques zones figées, comme la Beauce, mais sur le terrain, on observe souvent de vraies améliorations. Les ministères concernés (en charge de l’agriculture, de la transition écologique) aident aussi en ce sens.

Le cas des industriels et du monde de la finance est assez différent. Globalement, ces acteurs ne comprennent pas la biodiversité en général, les questions liées à l’eau en particulier ; mais ils sont conscients qu’il se passe quelque chose et donc demandent conseil, cherchent des explications. Tout un travail de pédagogie et d’information doit donc être réalisé en direction de ce public assez ciblé, mais capital. La prise de conscience doit être générale. Il faut expliquer et convaincre les près de 68 millions de Français. Chacun doit réfléchir aux économies d’eau possibles, sachant qu’encore aujourd’hui, les plus grandes pertes sont dues aux fuites le long des réseaux et des canalisations.

Agences de l’eau : 23 initiatives

Dans un programme court pensé avec Guillaume Choisy, directeur de l’agence de l’eau Adour-Garonne, Frédéric Denhez décrit 23 bonnes idées, 23 solutions efficaces à une grande échelle : désimperméabilisation des villes, soutien de filières agricoles, réutilisation d’eaux usées, renaturation de cours d’eau, amélioration de l’efficacité des stations d’épuration, pédagogie nouvelle sur les polluants domestiques… À Quend-Plage, Mirecourt, Gennevilliers, Lanester, Mont-de-Marsan ou encore Bonifacio, des collectivités, des industriels, des agriculteurs, des institutions ont su faire preuve de bon sens, de courage et de considération.

À la source. 23 épisodes d’1 min. Morgane Production et France TV.


Références

  1. Baude M., et al. 2022. Chiffres clés du climat. France, Europe, Monde, SDES, MTE. 92 p.
  2. Ostrom E. 2010. Gouvernance des biens communs. De Boeck Supérieur. 301 p.

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