Le Hérisson d’Europe

Erinaceaus europaeus Crédits photos : Alexas Fotos sur Unsplash

Erinaceus europaeus

Famille des Érinacéidés, ordre des Eulipotyphles, classe des Mammifères

Le reconnaître
Le hérisson a une silhouette ronde et un museau pointu. Il est couvert de piquants bruns aux extrémités claires sur le dos, les flancs et le dessus de la tête. Le reste de son corps présente des poils brun-gris.
Il peut mesurer entre 20 et 30 cm de long.

Son habitat
Il habite les bois, les haies, les broussailles, les jardins et apprécie aussi bien les milieux ruraux que semi-urbains.
Il se reproduit et hiberne dans un nid de feuilles et d’herbes mais peut parfois occuper un terrier.

Son comportement
Le hérisson est assez solitaire. Il se roule en boule en cas de danger.
Il hiberne durant l’hiver mais s’éveille au moins une fois pour changer de nid.

Son régime alimentaire
Il est omnivore, ainsi peut-il aussi bien se nourrir d’arthropodes, de fruits, de champignons, de lézards ou d’œufs. Toutefois, il est majoritairement insectivore et mange principalement de petits invertébrés (insectes, escargots, limaçons, etc.).

Période d’observation
C’est un animal crépusculaire et nocturne observable du printemps à l’automne.

Statut de conservation et menaces
Le hérisson est classé dans la catégorie préoccupation mineure de l’UICN (LC), toutefois, c’est une espèce protégée. L’espèce n’est pas menacée même si la suppression des haies bocagères et des prairies pour mettre en place des grandes cultures lui est défavorable. Les collisions avec des véhicules sont aussi une cause de mortalité importante. En zone urbaine et péri-urbaine les tondeuses à gazon, les piscines sans rebord et les biocides utilisés dans les jardins et les potagers en tuent encore beaucoup trop. Enfin, le niveau de prélèvements humains par « tradition » n’est pas connu mais est peut-être très sous-estimé.

Pathogènes, dommages et idées reçues
Certains pathogènes du hérisson, comme la teigne (champignon parasite), sont transmissibles au chien voire à l’être humain. Il convient donc de les manipuler le moins possible et avec précautions (porter des gants par exemple). On ne doit d’ailleurs pas manipuler d’individus d’une espèce sauvage protégée.

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