Le Gaillet mou ou Caille-lait
Galium mollugo
Les reconnaitre – Description et détails biologiques
Le gaillet mou ou caille-lait est une plante répandue vivace. Elle mesure souvent de 30 à 120 cm. Les tiges sont ascendantes et quadrangulaires. Les tiges sont renflées au niveau des nœuds et lisses. Le gaillet possède 6 ou 8 feuilles réparties en anneaux au niveau des nœuds. Les feuilles n’ont qu’une seule nervure. Les fleurs sont blanches et très petites (3 mm). Elles sont très nombreuses, en panicules très amples et lâches. Les pétales sont au nombre de 4 et disposées en croix.
Le fruit du gaillet est très petit, sans poils. Il ne doit pas être confondu avec le gaillet gratteron. Le gaillet mou ne s’accroche pas aux vêtements ou à la peau et ne possède pas de poils.
Son écologie et sa répartition
Présent partout dans le monde, le gaillet préfère la lumière et les milieux basiques. Le gaillet mou ne se retrouve pas dans les sols avec du sel ou trop caillouteux. Il est souvent présent en prairie ou en lisière de forêt où il peut trouver de la lumière.
Statut de conservation et menaces
Le gaillet n’est pas menacé ni même dans un statut préoccupant. Réparti principalement en Eurasie, il est par exemple aussi présent à Saint-Pierre et Miquelon où il a été introduit. Là-bas il est considéré comme envahissant et exotique. Actuellement le gaillet mou ne fait face à aucune menace particulière.
Usage et idées reçues
Parfois considéré comme « mauvaise herbe » par sa nature grimpante, le gaillet mou est comestible et parfois considéré médicinal. Le gaillet mou peut servir de répulsif à oiseaux. Le gaillet a également des propriétés de phytoremédiation, d’épuration des sols et des eaux. Il a pu servir dans l’histoire de colorant naturel rouge à partir d’un pigment extrait de ses racines.