Le Chevreuil européen
Capreolus capreolus
Famille des Cervidés, ordre des Artiodactyles, classe des Mammifères
Le reconnaître
Le pelage du chevreuil est brun-roux non tacheté en été et gris-brun durant l’hiver. Il présente une zone de poils blancs sur les fesses appelée roze. Son museau est noir à l’exception des lèvres qui sont blanches. Sa queue est presque invisible.
Le mâle porte des bois de janvier à novembre qui peuvent présenter jusqu’à 3 pointes. Ils chutent à l’automne puis repoussent et peuvent atteindre jusqu’à 25 cm de haut.
Il mesure entre 55 et 80 cm de hauteur au garrot (épaule). Il existe peu d’écart de taille entre mâles et femelles mais ces dernières sont un peu moins lourdes que les brocards (mâles). Le poids moyen varie de 16 à 32 kg.
On peut déceler la présence d’un chevreuil grâce à ses empreintes de pas ou au frottis laissés sur les arbres. Le chevreuil frotte en effet ses bois sur certains troncs et pratique un écorçage de l’arbre.
Son habitat
Bien qu’ayant une préférence pour les habitats forestiers notamment les lisières, le chevreuil s’adapte à tous les milieux à l’exception des milieux méditerranéens trop secs.
Son comportement
La communauté se structure autour de cellules familiales formées par une chevrette et ses petits (1 à 2 faons par portée, une portée par an). Les mâles, quant à eux, sont solitaires et territoriaux.
Son régime alimentaire
Le chevreuil s’alimente principalement de rameaux et de feuilles de ligneux et semi-ligneux, en particulier des espèces comme la ronce. Il est très sélectif et nécessite une alimentation variée. Il peut également se nourrir de céréales, de bourgeons et de fruits.
Période d’observation
Il est observable toute l’année, préférentiellement à l’aube ou au crépuscule.
Statut de conservation et menaces
En termes de statut de protection, l’UICN le classe dans la catégorie des préoccupations mineures (LC), il n’existe en effet pas de menaces sur l’espèce. Toutefois, la fragmentation croissante des paysages forestiers peut impacter la dynamique des populations.
Pathogènes, dommages et idées reçues
La fragmentation des milieux peut conduire localement à une surdensité et donc à une augmentation de la pression d’abroutissement sur les jeunes peuplements arborés. Cela peut impacter la régénération des boisements. Toutefois, peu de dommages causés par le chevreuil sont rapportés.
Actuellement la chasse à tir en prélève environ 600.000 par an.
Les parasites du chevreuil sont assez spécifiques, par conséquent, la contamination croisée du bétail domestique est très rare.