Fils d’Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (premier titulaire de la chaire de zoologie au Muséum ; longtemps directeur de la Ménagerie du Jardin des plantes), Isidore Geoffroy Saint-Hilaire intègre à son tour le Muséum comme aide-naturaliste (1824), directeur de la Ménagerie (1838), titulaire de la chaire de zoologie (1841) et enfin directeur (1860).
Quand il fonde sa Société d’acclimatation en 1854, il n’a plus rien à prouver tant sa carrière scientifique est impressionnante.
Il entre à l’Académie des Sciences en 1833. Zoologiste, anatomiste et tératologue, il s’intéresse à la domestication des animaux, à la variabilité héréditaire ainsi qu’à l’hybridation des mammifères et des oiseaux. Il publie en 1854 Domestication et naturalisation des animaux utiles, réédité en 1861 avec une nouvelle préface. C’est le chantre de l’acclimatation (qui consiste à introduire en France des espèces animales ou végétales exotiques, à les habituer aux climats et aux milieux, et à les y faire se reproduire) car il est convaincu que la science doit avoir des applications utiles pour l’homme : c’est le sens de la devise familiale Utilitati.
Bénéficiant de la faveur impériale, il contribue de façon déterminante au lancement et à l’étonnant développement de la Société d’acclimatation.
Pour en savoir plus :
Le Courrier de la Nature n°213 spécial SNPN 150eme anniversaire (textes fondateurs)