La SNPN reconnue dans son engagement durable
Les français, la protection de la nature et la présidentielle 2022 :
La SNPN reconnue dans son engagement durable
Une enquête IFOP à l’initiative de huit associations de protection de la nature (ASPAS, FNE, H&B, LPO, OPIE, SFDE, SHF et SNPN), s’interroge sur la place accordée par les Français à l’environnement, dans le cadre de la prochaine élection présidentielle. Ainsi, pour la majorité des sondés, tous bords confondus, la protection de la biodiversité est considérée commun un enjeu crucial pour non seulement leur santé, l’agriculture et leur alimentation mais également pour la lutte contre la dégradation du patrimoine naturel et le développement de l’éducation à la nature et à l’environnement (Communiqué de presse commun).
En tant que tête de réseau « Zones humides » et acteur historique de la protection de la nature, la Société nationale de protection de la nature (SNPN) met en exergue deux résultats de l’étude qui illustrent explicitement sa mission :
- 90% des Français adhèrent à une augmentation importante du nombre et de la superficie des espaces naturels protégés comme les Réserves naturelles.
Pour répondre à cet objectif, la SNPN propose de :
- Augmenter les moyens pour permettre d’atteindre l’objectif de 10% du territoire en protection forte (1,5% actuellement pour le terrestre et 0,44% pour le maritime en métropole).
- Prioriser les enjeux écologiques sur les espaces dits de « protection forte ».
- Développer une politique volontariste de soutien à l’accès au patrimoine naturel et à des espaces de nature « sauvage » à proximité de chacun, et notamment des plus défavorisés, dans le respect des enjeux écologiques.
- Accompagner les engagements citoyens et des acteurs en relançant la possibilité de créer des réserves naturelles volontaires, en faisant connaître les différents outils possibles d’actions individuelles volontaires et en allégeant la fiscalité sur les espaces naturels.
• 74% des sondés estiment que l’éducation à la nature et à l’environnement n’est pas suffisamment développée en France aujourd’hui.
Pour répondre à ce besoin, la SNPN propose de :
- Définir et engager une politique nationale d’éducation à la nature, faisant une large place à des activités sur le terrain avec deux sorties minimum par an par élève du primaire au secondaire et incluant un module biodiversité dans toutes les formations du supérieur.
- Développer les programmes de sciences participatives et citoyennes.
- Mettre en place une formation à la biodiversité pour tous les fonctionnaires (magistrature et militaires) et pour les élus.
- Inciter les formations professionnelles à la prise en compte des enjeux de la biodiversité pour tous les types de métiers, et la rendre obligatoire pour certains secteurs (métiers lies aux espaces verts, à l’eau, à la voirie, aux transports, aux bâtiments et à l’aménagement) et soutenir la formation de formateurs.
« La SNPN souligne et se félicite de la capacité des associations de protection de la nature et de l’environnement à s’engager collectivement et à co-construire ensemble des propositions concrètes et réalistes en faveur de la protection et de la restauration de la biodiversité, afin de favoriser le « vivre avec la nature » et ses bienfaits pour les humains et nos sociétés. Il s’agit de refonder les liens entre les humains et les autres qu’humains. Autant d’enjeux jugés préoccupants et primordiaux pour les Français et sur lesquels les candidats à la présidentielle devront s’exprimer car leurs mesures détermineront, en grande partie, le choix des électeurs dans les urnes ! », conclut Rémi LUGLIA, Président de la SNPN.