Dénombrement des oiseaux de la Réserve en juillet 2017

Chaque mois depuis août 1988, les oiseaux d’eau (et rapaces) présents sur la réserve de Camargue et sur la réserve départementale des Impériaux sont recensés. La réserve a été divisée en différents secteurs, qui sont, chaque mois, parcourus à pied, en voiture ou en bateau. Les oiseaux dénombrés sont localisés de façon précise sur des cartes, de manière à éviter les doubles comptages éventuels. La date du recensement est choisie, dans la deuxième quinzaine du mois, en fonction des conditions météorologiques (absence de pluies fortes, de brouillard ou de vent violent). Les chiffres bruts présentés ci-dessous concernant le dernier dénombrement effectué doivent être considérés de façon indicative, la marge d’erreur inhérente à ce type d’estimation pouvant être importante (et variable). Cette méthode permet néanmoins de connaître de façon fiable les évolutions d’effectifs séjournant sur le territoire de la réserve au cours d’une année ou d’une année à l’autre. Pour une analyse de ces dénombrements, vous pouvez consulter le chapitre avifaune du Compte Rendu Scientifique.

Fin d’été… oui, déjà, pour les oiseaux en tous cas !…

Les tous premiers « hivernants » rejoignent les lagunes de la réserve de Camargue avec 2 050 foulques macroules déjà présentes sur l’étang du Vaccarès. Pour l’arrivée des premiers canards hivernants et des grèbes, il faudra encore patienter quelques semaines…Retour ligne automatique
Les flamants roses, qui n’ont pas niché ce printemps sur l’étang du Fangassier, fréquentent en nombre (près de 17 000 individus) les rares étangs ou « baisses » non asséchés de la réserve.Retour ligne automatique
Après la nidification, les laro-limicoles, spatules, ibis, cygnes etc… se dispersent et se concentrent, comme les flamants, dans les quelques sites encore en eau de la réserve. Notons la présence record pour un mois de juillet de plus de 600 cygnes tuberculés. Deux sternes caspiennes ont stationné tout le printemps et l’été au même endroit sur l’étang de l’Impérial.