Bruyères ou Callune commune

Calluna vulgaris Crédits photos : Yoksel Zok sur Unsplash

Calluna vulgaris

Les reconnaitre – Description et détails biologiques
Attention : la confusion est fréquente entre la Bruyère (Erica cinerea) et la Callune (Calluna vulgaris). La description ci-dessous correspond à la Callune commune.

La Callune commune se présente sous forme de petits arbrisseaux de 30 cm à 1m. La bruyère est une plante vivace. Sa tige est tortueuse, avec de nombreux embranchements.

La callune est une plante vivace. Elle possède des feuilles coriaces et entières en forme d’écailles. Elles sont petites, opposées sur 4 rangs et sessiles (sans pétiole). Son feuillage est persistant.

Les fleurs se répartissent également en 4 rangs le long de la tige. Elles sont distribuées en grappe unilatérale, en rassemblement de fleurs autour de la tige. Elles possèdent des bractées (feuilles non-ordinaires au plus proche de la fleur) violacée et des sépales roses (foliole du calice floral). Les pétales sont roses et très courts. Elles sont soudées et mesurent près de 2mm.
Le fruit est une capsule velue, globuleuse.
La bruyère n’est pas parfumée.

Son écologie et sa répartition
En Île-de-France, la callune est indigène, elle est sauvage et s’est développée localement sans intervention ; on la trouve sur sol sableux.
Elle fleurit entre juin et septembre.
Cet arbrisseau a une préférence pour une bonne exposition au soleil mais est rustique et résiste jusqu’à -15°C. Il préfère un sol drainé mais est adaptable à un sol léger. Le sol doit être riche en nutriments et relativement sec pour permettre son bon développement. La Callune a une préférence pour les sols acides. Elle apprécie alors les bords de mares et les pinèdes.
En France, on la retrouve sur tout le territoire métropolitain ; plus rarement dans l’Est.

Statut de conservation et menaces
Elle n’est sensible qu’au pâturage fort et survit même aux incendies. Adventice en Nouvelle-Zélande, à Saint-Pierre et Miquelon où elle a été introduite, elle y est considérée comme envahissante. En France métropolitaine, selon l’UICN, sa conservation est aujourd’hui non préoccupante.

Usage et idées reçues
La bruyère commune a été et est toujours utilisée pour la teinture et dans un cadre médicinal. En effet, elle sert encore aujourd’hui en soin en cas de cystites et de coliques néphrétiques. Ses rameaux ont pu au Moyen-Age servir de balais. Elles sont également appréciées par les apiculteurs pour le parfum donné au miel

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